En japonais, « Inu » veut dire chien. C’est pour cela que l’on retrouve ce mot dans le nom de plusieurs races comme l’Akita Inu, le Shiba Inu ou le Tosa Inu. Ces compagnons venus du Japon ont souvent en commun une loyauté qui se remarque, une indépendance assumée et un sens de l’observation assez pratique pour savoir où se cache la boîte à friandises. L’histoire du chien Hachikō, resté des années à attendre son maître à la gare, illustre bien cet attachement solide.
Au Japon, certaines races ont servi à la chasse, d’autres à la garde ou simplement à la compagnie. Jetons un œil aux principales races originaires du pays avec beaucoup de respect pour leur caractère.
Les races japonaises les plus connues
L’Akita Inu
L’Akita Inu est un chien massif qui peut dépasser les 40 kg. Son allure d’ours en peluche fait parfois oublier son côté réservé. Il n’aboie pas à tout bout de champ et préfère que l’on respecte son espace. Avec sa famille, il se montre doux et protecteur. En revanche, il aime souvent être le seul chien de la maison : question d’équilibre… et d’ego canin.

Le Shiba Inu
Plus compact que l’Akita, le Shiba Inu a un caractère bien posé. Il sait ce qu’il veut, surtout quand la balade se prolonge. Actif, il demande des sorties régulières pour canaliser son énergie. Avec son allure de petit renard, il attire les regards, mais ce n’est pas un chien qui se laisse diriger n’importe comment. Une éducation cohérente lui convient très bien.

Le Spitz japonais
Avec sa robe blanche et son énergie communicative, le Spitz japonais aime participer à la vie de famille. Il conserve toutefois une certaine fierté et apprécie une éducation patiente. Sous ses airs de compagnon joyeux, on trouve un spitz… donc un chien qui sait dire « oui », « non », et parfois « on verra ».

Le Shikoku Ken
Le Shikoku est un chien rustique, historiquement utilisé pour la chasse au sanglier. Dynamique, il apprécie les activités régulières et les longues balades. Il a tendance à suivre son instinct, ce qui fait partie de son charme. Une relation de confiance et des règles claires l’aident à bien s’épanouir.

Le Tosa Inu
Le Tosa Inu est un grand chien puissant, issu d’une tradition nippone de chiens de combat. Aujourd’hui, on cherche surtout son calme et son aplomb. Une éducation sérieuse et un cadre stable permettent d’en faire un compagnon posé. Disons simplement que ce n’est pas le chien idéal à promener avec une ficelle.

Autres races japonaises à connaître
Le Kishu Ken
Originaire de la région de Kishu, ce chien de chasse se montre discret et attaché à sa famille. Il peut rester réservé avec les étrangers. Il apprécie la cohérence du quotidien et les activités qui font travailler la tête autant que les pattes.
Le Kai Ken
Surnommé le « chien tigre » pour sa robe bringée, le Kai Ken est agile, bon nageur et à l’aise en randonnée. Loyal avec les siens, il n’aime pas les situations confuses. Un cadre clair et des sorties régulières lui conviennent parfaitement.
Le Hokkaido (Ainu Ken)
Le Hokkaido a longtemps accompagné le peuple Aïnou. Robuste, il résiste bien au froid et reste attentif à son foyer. Parfois méfiant avec les inconnus, il fait un bon gardien. On peut dire qu’il garde un œil sur tout… et l’autre aussi.
Le Japanese Chin
Le Japanese Chin appartient davantage au registre du chien d’agrément. Fin, vif et affectueux, il apprécie le confort d’intérieur et l’attention de sa famille. Son talent secret ? Trouver la meilleure place sur le canapé, presque à tous les coups.
Conclusion
Les chiens japonais ont de la personnalité : indépendants, loyaux et parfois têtus, ils demandent un maître patient, cohérent et curieux d’apprendre avec eux. Une fois la confiance installée, le lien devient solide. Au final, ces races reflètent bien l’esprit nippon : retenue, constance et attachement profond.
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